Je suis encore là
Olivier Norek
Illustration: Ludivine Stock
Sang froid N° 5 - Printemps 2017
Chronique à quatre mains
Sam
Se lancer dans l'exercice de la nouvelle est, sans aucun doute, un exercice difficile. Savoir accrocher le lecteur avec des personnages forts, une histoire qui tient la route en quelques pages, une ambiance, cela n'est pas donné à tout le monde. Je ne suis pas une grande lectrice de nouvelle, j'ai toujours le sentiment de rester sur ma faim après lecture, je suis souvent frustrée car il n'y a pas la place à plus de développements dans ce format.
Dans cette nouvelle, Olivier Norek, a su dès le départ me happer dans l'histoire.
J'ai intégré la peau et l'esprit de Pedro Alonso Lopez, le monstre des Andes, pour mon plus grand effroi. La fin est carrément flippante !
Alors oui, je ne suis pas très objective, parce que je kiffe grave le style Norek !
Mais écrire une nouvelle est périlleux, et avec un talent fou Olivier s'en sort haut la main.
Danièle Lanoë
Si se lancer dans l'écriture de nouvelles est difficile, en chroniquer l'est tout autant. Il n'est pas question ici pour moi d'en dévoiler l'histoire et le dénouement, et je n'ai rien à ajouter au texte de Samantha, qui écrit 100 fois mieux que moi. Ce que je souhaite simplement c'est que le plus de personnes possible lisent la nouvelle d'Olivier (fort bien illustrée d'ailleurs) et qu'elles se rendent compte, si ce n'est déjà fait, de l'étendue de son talent.