lundi 27 juin 2016

Les griffes de la nuit...


Titre : Bloody Glove (service presse)

Auteur : Bob Slasher



Edition : L'Atelier Mosésu - Collection Slash - Parution: 05/2016 -215 pages


ISBN / EAN : 9791092100686




Ma lecture :

Les films d'horreur, vous connaissez ? Evil dead, Vendredi 13, Poltergeist, Les griffes de la nuit...Voici apparaître une collection, chez L'Atelier Mosésu, qui leur rend hommage - Slash.Oui j'en ai regarder quand j’étais ado, de ces films qui donnent le frisson, et j'aimais ça... Fred Parmentier ne va pas bien, sa femme l'a quitté, sa patronne l'emmerde, et sa mère lui a fait vivre l'enfer étant enfant. Alors, Fred Parmentier pète les plombs, se taille les veines...Mais...Fred Parmentier reste parmi nous et décide de se venger. Dans la pure tradition des films d'horreur, nous suivons au fil des pages, les délires et la monté en puissance d'une psychose sanglante.

 
Mais voila j'ai grandi, et le gore n'est plus ma came. Je suis mitigée sur ma lecture, c'est bien écrit et plaisant à lire, mais le sujet ne m'emballe pas. Au moins j'aurai essayé.



Une (des) image(s) :




4ème de couverture :


« Tous des enflures.
Coupables désignés. Cibles idéales de ta colère.
Pourquoi essayer de mourir alors que des salauds vivent ?
Pourquoi se punir soi-même quand tant d’autres le méritent ? »

Cinéphile averti, révolté contre le monde, Fred a enfin trouvé sa voie. Elle sera aussi tarée que sanglante. Et rendra hommage au septième art, le vrai. Le grand. Celui qui tache.

mercredi 15 juin 2016

Chaussez les crampons !


Titre : Jeudi Noir

Auteur : Michaël Mention

Edition : Ombres Noires - Parution: 05/11/2014 -188 pages
ISBN / EAN : 9782081348295




Ma lecture :


1982, Séville - Coupe du Monde de Football - Demi-finale France - RFA. J'avais 12 ans et le foot était bien loin de mes préoccupations, aujourd'hui encore.

Mais voilà, aujourd'hui j'ai chaussé les crampons, enfilé le maillot et je suis entrée sur le terrain. Et j'ai joué ça je peux vous le dire, j'ai joué. J'ai été attaquant, défenseur, goal... Tout ça à tour de rôle. J'ai mouillé le maillot, perdu le souffle, détesté mes crampes... J'ai refait toutes mes guerres, toutes nos guerres. J'ai été sur tous les fronts. Et j'ai perdu la raison... J'ai soupçonné, j'ai haï, j'ai aimé - je suis passée par des sentiments si contradictoires - et Battiston s'est réveillé.

Michaël Mention nous embarque dans un match de longue haleine, un match de haute voltige. Avec des analogies entre cette demi-finale et tous les combats qui ont opposés la France et l'Allemagne. Des analogies entre ce match et la politique de notre pays. Et ivre de fatigue, la raison vacille, on se met à regarder nos coéquipiers  d'un mauvais œil. Nos pires pensés affleurent le cerveau, à vous rendre dingue. Alors ami, vient ouvrir ce livre, entre sur le terrain et joue, joue jusqu’à ne plus pouvoir courir, ne plus pouvoir marcher, ne plus pouvoir penser. Et revient me dire quel beau match tu as fait.


Un extrait ou deux... :


"Moi, c'est Marius que j'enlace. Et je le serre, me libérant de cette haine qui m'a tant empoisonné. Ce soir, j'en ai eu pour tout le monde : les joueurs allemands, leurs supporters, l'arbitre, le public, les journalistes et même mes propres potes. Et c'est là, après avoir dérivé aux confins de l'Abject, que je comprends enfin :
Bleu - mes veines
Blanc - mes os
Rouge - mon sang
L'important n'est pas d'être français, mais de s'accepter comme tel. S'accepter pour mieux accepter l'autre, qu'il soit allemand, malien ou je ne sais quoi. En finir avec ces barrières inutiles que sont le racisme, les religions, l'exclusion. Noirs, Blancs, catholiques, musulmans, juifs, hétéros, homos... on est pareil. Tous mortels. Alors, qu'on arrête nos conneries et qu'on profite de la vie, ensemble."



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4ème de couverture :


8 juillet 1982, Séville. Coupe du monde de football, demi-finale France-R.F.A.

L’ambition contre l’expérience. L’espoir porté par Mitterrand contre le fatalisme du mur de Berlin. Et pour les deux équipes, une même obsession : gagner sa place en finale.Face aux puissants Allemands, Platini, Rocheteau, Giresse… une équipe de France redoutable. Mais le pire s’invite : les coups pleuvent, le sport devient guerre, et la mort arbitre.Pour la première fois, le match mythique vécu en direct, sur le terrain. Une expérience radicale, entre exaltation et violence.

dimanche 12 juin 2016

La Riviera, Nice, sa promenade des Anglais... Et son ancien Maire.

Titre : Le Niçois


Auteur : Joann Sfar


Edition : Michel Lafon - Parution: 26/05/2016 -281 pages



ISBN / EAN : 9782749927923

Ma lecture :

Vous connaissez Joann Sfar ? Vous savez le créateur du Chat du Rabin, celui qui fît un film sur Gainsbourg ? Et bien voilà, aujourd'hui il nous propose un roman, en toile de fond Nice la belle, celle chère au coeur de son ancien Maire, Jacques Merenda (Jacques Médecin ?). Ce dernier après 20 d'exile en Amérique du Sud revient dans sa ville pour la sauver et la reconquérir. Avec son ami et adversaire politique, Franck Bouchoucha - le plus mauvais médecin de Nice. Un avocat sans clients, Zéphyrin, parce qu'il est noir (bah oui nous sommes à Nice),  il va partir a la conquête des quartiers (oui il y en a à Nice). Pour ce faire il va décider de changer de bord (politiquement parlant), en découle une série de situations de plus en plus rocambolesques. La présence d'un chien né au milieu de crocodiles, et qui croque tout ce qui bouge y est pour beaucoup. Et le maire en place qui panique à l'idée de perdre sa Mairie...

Un roman plaisant à lire, bien écrit, souvent drôle, mais qui ne me laisse un sentiment mitigé.





Un extrait ou deux... :


"Merenda rit beaucoup en constatant que pratiquement les seuls Blancs de la section Niçoise du Front de Gauche étaient les chefs. Ceux-là gouvernaient en faisant usage de l'ordre que depuis toujours ils conspuaient : ils jouaient sur l'obéissance de la population. On apprend ça à l'école, au régiment, puis en prison. On vous met un Edwy Plenel, et vous faites ce qu'il dit. Bizarrement, quand on naît pauvre, on se demande jamais pourquoi on accorde à ces monosourcils une telle autorité. On ne se rend pas compte que finalement, ils pratiquent exactement ce que font depuis deux mille ans les curés : nous mener à la baguette. Leur pire ennemi n'a jamais été, quoi qu'ils en disent, ni la religion ni la droite, dont ils empruntent tous les tics, leur ennemie, c'est la liberté."



Une (des) image(s) :





4ème de couverture :


"Je vous parle d'une époque où les hommes à moustache avaient encore leurs chances avec les jolies blondes...Excusez moi de n'avoir pas écrit une vraie enquête sur Jacques Médecin. Mais je ne suis pas un garçon sérieux. Ma vérité se trouve chez Dino Risi, Frédéric Dard et Sergio Leone. Finalement, je ne suis pas compétent en ce qui concerne Jacques Médecin. Mon expertise s'arrête juste à cet univers dont je rêve depuis longtemps, sur le quel règne Jacques Merenda."