Ah Mehrlicht !! Petit homme grognon au visage de batracien et au savoir encyclopédique. Quel plaisir de te retrouver toi, ton équipe et ton sempiternel stagiaire (ici une jeune femme avec une vision quelque peu utopique de la maison Police).
Dans ce 4ème opus Mehrlichtien, Nicolas Lebel nous propulse dans un passé pas si lointain, sur les terres d'Ulster. Une immersion en guerre civile et religieuse qui mît l'Irlande du Nord à feu et à sang pendant des décennies. Le 30 janvier 1972, le Bloody Sunday , fût l’événement qui marqua la lutte d'une communauté pour la liberté et les droits civiques (un pendant à la lutte des droits civiques aux Etats-Unis).
Entre passé à Derry et présent à Paris, nous assistons à la genèse d'un redoutable tueur, le Far Darrig ou Croquefeu, qui met l'équipe sur les nerfs. Une diatribe intelligente sur l'intégrisme religieux quel qu'il soit, une mise en garde contre le fanatisme.
Avec des touches d'humour, (les sonneries de téléphone savoureuses, les expressions françaises dans la bouche du flic British, Tullamore, référence au bon Whiskey irlandais ?), et une grande connaissance du sujet traité.
Mais que vient faire le conflit Nord-Irlandais sur les terres de Mehrlicht ?
Que vient faire l'IRA dans le XIIe arrondissement de Paris ?
Qui sont ces hommes retrouvés morts dans des circonstances troublantes ? Qui est cet énigmatique Far Darrig ?
Toute mon enfance j'ai vécu avec ce conflit aux portes de la France. Sans jamais vraiment m'en préoccuper. Bien sûr il s'invitait souvent à l'heure du repas aux journaux télévisés. Mais jamais je ne me suis immergé à ce point avec l'envie d'en connaitre les tenants et les aboutissants.
On retrouve aussi un Mehrlicht qui ose soulever un peu sa carapace afin de nous laisser entrevoir son humanité, cachée sous son caractère bourru.
Et un grand merci à Nicolas Lebel pour les tableaux cachés dans ses ouvrages 😉, j'adore jouer à deviner. Ainsi que pour l'ouverture de mon dictionnaire afin d'enrichir mon vocabulaire.
Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.
Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale.
Et un grand merci à Nicolas Lebel pour les tableaux cachés dans ses ouvrages 😉, j'adore jouer à deviner. Ainsi que pour l'ouverture de mon dictionnaire afin d'enrichir mon vocabulaire.
4ème de couverture:
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.
Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale.
Héhé notre Sam a aimé. Et moi j'adore quand Sam aime ! :-)
RépondreSupprimerHé hé ma Ge oui j'ai aimé vraiment 😀 Et j'aime quand tu aimes que j'aime 😜
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